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Quels sont les acteurs de la santé au travail en France ?

Dernière mise à jour : 7 sept. 2022

Si la question de la santé dans l'entreprise a été mise sur le devant de la scène depuis 2020, le sujet reste parfois complexe à comprendre notamment pour comprendre le champ d'action de chacun de ses acteurs. Revue de notre équipe pour vous éclairer.

Qu'est-ce que la santé au travail ? Si le concept de santé au travail ne date pas d'hier (depuis le début des années 80), sa définition a évolué au fil des décennies en tendant vers une inclusion de plusieurs disciplines qui associent employés et employeurs dans le but de créer un lieu de travail favorable à la santé. Elle regroupe les aspects toxicologiques et environnementaux, sociaux, psychosociaux, ergonomiques et organisationnels de l'activité professionnelle mais aussi les problèmes de santé individuels, familiaux et communautaires. Le travailleur est considéré dans sa globalité et non sous un angle purement clinique.

Sous l'impulsion de l'OIT, l'Organisation Internationale du Travail, la santé au travail s'articule autour de 3 objectifs majeurs :
- la préservation et la promotion de la santé au travail - l'amélioration du milieu de travail et du travail - l'élaboration d’une organisation et d’une culture du travail

Plus récemment, la santé au travail s'intéresse également à des sujets ancrés dans l'évolution des pratiques et des organisations comme le télétravail, le travail avec des robots, le travail en situation dégradée, l'ubérisation ou l'adaptation au changement climatique.


La Qualité de Vie au Travail Depuis les années 1970 en France et sous l'impulsion de la création de l'Anact (Agence nationale pour l'amélioration des conditions de travail), la santé mentale et la prévention des Risques PsychoSociaux (RPS) ont pris une place plus importante dans les obligations et les préoccupations des entreprises. La logique de réparation/sanction est elle aussi complétée d'une logique de prévention et de sensibilisation pour agir d'une manière plus transverse et plus englobante. Souvent assimilé à la notion de bien-être, la QVT reste largement centrée sur la santé physique et mentale et porte en elle la problématique d'équilibre vie professionnelle et vie personnelle.

salariés heureux au travail

Plus récemment, le concept d'expérience collaborateur tend à tirer la couverture pour répondre aux enjeux d'aujourd'hui et en résonance avec une organisation du travail de plus en plus centré sur l'humain. Si tous les secteurs ne sont pas égaux en la matière, les métiers du tertiaire bénéficient plus largement d'un regard attentif de la part de leurs employeurs, influencés par la volonté de faire du bien-être un levier de productivité. Les critiques restent nombreuses tant du point de vue des acteurs sociaux que des salariés qui voient en certaines pratiques un prétexte à exiger plus de productivité et de disponibilité, en somme, plus de travail. Le système de santé au travail en France L'organisation du système de santé au travail en France rassemble l'ensemble des institutions et acteurs qui ont pour but la prévention en matière de santé et de sécurité au travail des salariés. Elle fait appel à de nombreuses institutions, dont la plus connue est la « médecine du travail », à laquelle tous les salariés du secteur privé ont été progressivement assujettis à partir de 1946.

système de santé au travail

Les services de médecine du travail ont depuis été rebaptisés « services de santé au travail », tandis que la médecine du travail reste une spécialité médicale. Depuis le milieu du XIXe siècle, les préoccupations des pouvoirs publics, des employeurs et des syndicats ont donné lieu à la création et au développement :

- d'un organisme de contrôle, à savoir l'inspection du travail - d'un système assuranciel au travers de la Caisse Nationale d'Assurance Maladie des Travailleurs Salariés - d'un dispositif de dépistage et de prévention autour de la Médecine du Travail Le réseau de prévention s'est largement déployé depuis 50 ans avec un ensemble de préventeurs institutionnels et d'organismes nationaux et régionaux (CARSAT, CPAM, ANACT/ARACT, OPBT, INRS...) rendant la compréhension du système difficile. Les activités de protection des travailleurs et de prévention des risques professionnels sont organisées et prises en charge en interne dans toutes les entreprises du privé par des services dédiés autonomes (SST). Pour les entreprises de petites tailles, ces compétences peuvent être assurées par la souscription à un service interentreprise (SSTI). Les partenaires de la santé au travail L'acteur principal de la santé au travail est le travailleur lui-même qui doit être capable de prendre en main sa santé. L'employeur, sa ligne hiérarchique et les représentants des travailleurs au sein de l'entreprise sont en deuxième ligne. Autour de ce triptyque, vont agir des « spécialistes » de la santé au travail. Ces derniers relèvent des pratiques nationales. Relevons parmi ceux-ci :

- les épidémiologistes, - les psychologues - les ergonomes, - les hygiéniste du travail et/ou industriels, les infirmières du travail, - les ingénieurs de sécurité, - les médecins du travail, les psychologues industriels, les toxicologues industriels, etc.



La loi « santé au travail » du 2 août 2021


Poussée par le contexte sanitaire et ses impacts sur le travailleur et son environnement, la « loi santé au travail » a été publiée début août avec pour objectif de renforcer la prévention.

loi santé au travail

Parmi les mesures-phares de ce texte : - Les services de santé deviennent des services de prévention ET de santé au travail. Leur champ d’actions englobe désormais la réalisation d’objectifs de santé publique, l’amélioration de la qualité de vie et des conditions de travail et la participation aux campagnes de promotion et de sensibilisation. - Une liste ou un programme d’actions de prévention consignées dans le DUERP qui voit sa durée de conservation augmentée et sa dématérialisation obligatoire. Objectif : une traçabilité collective des expositions aux risques et un engagement concret des entreprises en matière de prévention. - La création d’un « passeport de prévention » individuel, une visite obligatoire de mi- carrière, le recours à la télémédecine et l’accès au dossier médical partagé (DMP, sous réserve d’accord du salarié) permettront un meilleur partage des informations et un suivi individuel plus précis mais aussi plus durable.



 


Sources :


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