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Les inspirations bien-être venues du Japon

Dernière mise à jour : 12 juil. 2023

Le Japon est réputé pour sa culture si particulière pour les occidentaux : la place de la nature, le sens du détail, l’éloge du calme et de la sérénité, etc. sont des fondamentaux qui construisent l’image d’une philosophie de vie propice à l’épanouissement et au bonheur. Même si dans les faits, la société japonaise est loin d’être parfaite voire idéale, pourquoi ne pas découvrir les concepts, arts de vivre ou savoir-être qui ont raison de nous faire penser que le Japon peut être une source d’inspiration unique en matière de bien-être ! Suivez le guide !



L’IKIGAI

l'ikigai

Ikigai “ est un mot japonais que l’on peut traduire par raison d’être / de vivre. Il est la réunion de “iki” (= vie ou être en vie) et “gai” ( = ce qui vaut la peine et a de la valeur). C’est à la fois ce qui nous pousse à nous lever le matin, ce qui nous dynamise et nous motive, mais également une manière d’aborder les choses au quotidien en profitant de l’instant présent. D’après les Japonais, nous possédons tous un ikigai, voire plusieurs, même si nous n’en avons pas toujours conscience.


L’ikigai change au cours de la vie et ne peut pas être le même à chaque âge de la vie, il faut donc l’écouter et essayer d’être en harmonie avec lui pour être heureux.se.


L’OUBAITORI

fleur japonaise

Ce terme peut se traduire par "l'art de ne jamais se comparer aux autres". D’après le blog dédié à la culture nippone Yamato, l’oubaitori est un “idiome japonais qui vient du kanji pour les quatre arbres qui fleurissent au printemps: le cerisier, le prunier, l’abricotier et le pêcher”. Il signifie que “chaque fleur fleurit à son propre rythme et rappelle que chacun est maître de son propre cheminement dans la vie”.


Son enseignement est le suivant : au lieu de regarder ce que font les autres, concentrez-vous sur votre propre épanouissement. Compte-tenu du monde dans lequel nous vivons et de l’importance que nous accordons à ce que font et pensent les autres, l’oubaitori est un appel au lâcher-prise et une invitation à se recentrer sur soi et sur l’essentiel.



LE WABI-SABI


Le wabi-sabi est un concept esthétique et spirituel qui célèbre l’imperfection et l’impermanence des choses. “Wabi” traduit la simplicité, la nature et évoque la beauté dans sa forme la plus modeste, “sabi” traduit l’usure naturelle par l’œuvre du temps ainsi que l’attrait pour les choses qui ont du vécu.


Ce mouvement japonais qui prône l’élégance et la noblesse dans la sobriété apparaît entre le 12 et le 15e siècle, notamment dans la confection de jardin zen, l’art et la littérature nippone. L’esthétisme wabi-sabi repose sur les 7 principes esthétiques japonais :

  • Kanso : la simplicité, la sobriété

  • Fukinsei : l’absence de symétrie

  • Shizen : le naturel

  • Seijaku : le calme, la tranquillité

  • Shibui : la discrétion, la suggestion

  • Datsuzoku : l’originalité

  • Yugen : la grâce subtile



ICHIGO ICHIE

des amis ensemble

Ichigo ichie, littéralement “une fois, une occasion”. Son message est celui-ci : ce que nous sommes en train de vivre maintenant ne se répétera jamais plus. Il véhicule l’idée que chaque rencontre, chaque expérience que nous vivons est un trésor unique qui ne se reproduira plus jamais de la même manière.


Assez proche dans l’idée de notre “carpe diem” (“cueille-le jour”), le ichigo ichie a la particularité d’inviter à ralentir pour être dans le moment présent et de savourer chaque instant avec nos proches parce que l'on sait qu'ils sont uniques et précieux.



LE KAIZEN


Le mot kaizen est la fusion des deux mots japonais “kai” et “zen” qui signifient respectivement “changement” et “meilleur”. La traduction française courante est “amélioration continue”, par extension cela signifie “analyser pour rendre meilleur“. Le kaizen en pratique est une méthode de gestion de la qualité basée sur une multitude de petites actions faites au quotidien, simples et peu onéreuses.


C'est une démarche graduelle et douce, qui s'oppose au concept plus occidental de réforme : au lieu de tout repenser, tout jeter ou de chercher les solutions dans des innovations complexes, le kaizen implique tous les acteurs qui vont réfléchir, proposer et mettre en oeuvre des actions simples.


Le kaizen a 4 principes :

  • casser les paradigmes

  • travailler le processus autant que les résultats

  • évoluer dans un cadre global

  • ne pas juger, ne pas blâmer



LE KINTSUGI

le kintsugi

Le kintsugi signifiant "jointure en or" est une méthode de réparation des porcelaines ou céramiques brisées au moyen de laque d’or. L’idée est d’accepter les défauts et les imperfections comme vecteur de beau, en les sublimant et en les rendant visibles. Ces imperfections permettent ainsi à l’objet d’être unique et de raconter son histoire.


Au-delà de cet art, le kintsugi est une apologie de la résilience : notre capacité à surmonter les obstacles, à (nous) reconstruire, à aller de l’avant, sans effacer nos cicatrices mais en les acceptant et en les sublimant. Le kintsugi s'inscrit aussi dans la pensée japonaise du wabi-sabi.



LE SHINRIN-YOKU


En japonais, “shinrin” signifie la forêt, et “yoku” désigne le bain. Le shinrin yoku est donc littéralement un bain de forêt. Cette pratique médicale nous invite à nous rapprocher de la nature, de son harmonie, afin de nous reconnecter avec notre capacité innée à guérir.


Dans les faits, cela consiste à se promener en forêt, à son rythme, sans but précis. Il est commun de voir les gens enlacer les arbres durant leurs balades pour s’imprégner de toute leur énergie, c’est ce qu’on appelle en Europe la sylvothérapie. Les 5 sens sont sollicités et mobilisés pour profiter au maximum des bienfaits.


Les arbres ont une place importante dans la culture japonaise, on leur prête même un esprit appelé “kodama”.



LE HANAMI

le hanami

Hanami signifiant “regarder les fleurs”, est une coutume qui consiste à regarder la floraison des cerisiers japonais qui se déroule généralement entre fin mars et début avril. Les Japonais sont alors des centaines de milliers à se rendre dans les sanctuaires, parcs et jardins du territoire pour contempler les cerisiers et leur délicate floraison. C’est également une belle occasion pour un pique-nique, pour se retrouver en famille ou entre amis et de sortir de l’hiver.


Il y a d’ailleurs en France plusieurs jardins avec des cerisiers japonais. Par exemple à Paris il y a les jardins du Trocadéro, le jardin des Plantes et également le parc de Sceaux en Hauts-de-Seine. Cette coutume est au printemps ce que “momijigari”, l'observation de “kōyō”, le changement de couleur des feuilles, est à l'automne.



LES HAÏKUS


Les haïkus sont une forme de poésie qui célèbre l’éphémérité et les sensations. Ils sont facilement reconnaissables par leur forme et leur brièveté :

  • ils comportent 17 mores (sons) répartis en 3 vers

  • ils ne contiennent pas forcément de rime

  • ils intègrent un kigo ou référence aux saisons

  • ils se suffisent à eux-mêmes et n’ont pas besoin d’être commentés


Voici 3 exemples d’haïkus:


“Le ciel d’automne

Des milliers de moineaux

Le bruit de leurs ailes.”

Yotsuya Ryu


“Verse l’averse d’automne

Je ne suis

Pas encore mort ! “

Taneda Santoka


“Du temps passé

Me revient le souvenir

Les biches au printemps.“

Ida Dakotsu



Alors, prêt à adopter un art de vie japonais pour un quotidien plus serein ?



 

Sources:












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